Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Christine D'Arcangelo

JE SUIS LIBRE ! LIBRE DE QUOI ? Extrait du livre "Du désert à l'appel" de Christine.

Durant son ministère, Jésus se retrouvera face à des hommes qui voudront et qui contribueront à son arrestation en vue de le faire mourir…

Au cours des nombreux échanges qu’Il aura avec ses opposants, il en est un qui suscitera de vives réactions à propos du thème de la liberté.

 

Etant face à eux, Il leur dit :

 

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »

 

C’est alors qu’ils répondent…

 

« Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment dis-tu : vous deviendrez libres ? »[1]

 

Malheureusement, ils se disent libres !

Souffrant de l’oppression et de l’occupation romaine sur leur propre territoire, les Juifs se raccrochaient à cette promesse, à cette sécurité, à ce statut de descendants d’Abraham…

Blessés dans leur orgueil, envahis par un sentiment de peur, leur réaction défensive les empêchera de discerner la révélation de la volonté du Père au travers de Jésus-Christ.

« Nous sommes la descendance d’Abraham… »

Nous savons tout et nous ne sommes nullement esclaves ! Nous n’avons jamais été esclaves !

Ils restent bloqués sur des considérations humaines et ne captent pas la réalité spirituelle que Jésus met en évidence ! Ils sont aveuglés par leur orgueil et se défendent par leur héritage religieux.

 

« En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. »[2]

 

Tous les hommes sont égaux devant cela.

Pour nous libérer du péché, nous avons besoin de Jésus !

Nous en avons tous besoin !

Il y a beaucoup de choses qui peuvent être obstacles à cette main libératrice, cette véritable source de vie.

Dans l’exemple ci-dessus, leurs traditions, leur sécurité, leur éducation religieuse voilaient aux Juifs la réalité de Jésus Christ.

 

«  Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. » [3]

 

 Les raisonnements religieux sécurisants des hommes qui ne peuvent être remis en question deviennent très souvent la source de notre infirmité, de notre impuissance…

 

Les obstacles et le manque de liberté qui nous empêchent de progresser sont propres à chacun, nous en avons tous ! Il est important qu’ils soient mis en lumière afin d’obtenir victoire et libération.

 

« Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure pour toujours » [4]

 

Le fils demeure toujours dans la maison de son Père, lui seul donc est à même de libérer celui qui se sent esclave de quelqu’un ou de quelque chose, avec l’approbation de son Père qui lui a donné ce rôle. Ce fils, nous le savons, est Jésus-Christ.

 

« Si donc le fils vous rend libres, vous serez réellement libres »

 

Libre de quoi ?

 

La liberté, pour moi, consiste à être au plus près de la volonté de Dieu et au plus loin de ce qu’on peut parfois confondre avec la volonté de Dieu et qui ressemble plus à nos désirs, nos aspirations et la réalisation de l’âme. Libre de quoi donc, libre de l’esclavage de l’âme qui nous propose des solutions proches de ce que peut être la volonté de Dieu, mais qui n’ont rien à avoir avec ce que communique l’Esprit de Dieu à nous-même. [5]

 

Libre de quoi ?

Libre de ce qui fait obstacle à la volonté de Dieu pour nos vies, libre par l’obéissance à sa voix.

 

« Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclave pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » [6]

 

« Mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. »[7]

 

« Car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. » [8]

 

Que dire à propos de liberté ?

Ce concept est très mal compris et il fait peur à beaucoup de personnes.

Pour certains, il est parfois un refuge pour mieux s’y cacher.

Dépasser le cadre des sécurités spirituelles n’est pas aisé pour l’homme et sa nature.

Il n’est pas question d’user de ce mot pour cheminer et d’en profiter pour tomber esclave d’un autre extrême. En tant qu’enfant né de nouveau, nous ne pouvons pas prétendre emprunter ce chemin sans limites ni critères qui définissent et posent un cadre autour du mot « liberté », cherchant ainsi à ne combler que nos propres désirs, nos propres satisfactions plutôt que de dépendre de Dieu Lui-même.

Je constate très souvent que la plupart des gens définissent la liberté comme un refuge, une soupape pour souffler afin de pouvoir ainsi échapper à toutes règles, à toutes normes, voire même à tout ce que la société nous propose pour « normaliser » la vie en communauté. Nous voulons être libres à tout prix et à n’importe quel prix !

La liberté dont je parle ici n’est certainement pas celle que l’on peut définir comme « faire ce que l’on veut, quand on veut et sans y ajouter Dieu ». Il ne s’agit pas non plus de la liberté de succomber à tous nos désirs pour satisfaire nos attirances, nos propres envies… Bien au contraire, ce type de comportement nous démontre notre manque de liberté par rapport à nous-même…

 

Par contraste, cette liberté nous rend libres de devenir dépendant de Dieu !

 

Sans le miracle constant de la tri-unité divine pour venir rechercher, pour libérer sans arrêt, pour pardonner sans cesse, il serait impensable de recevoir la moindre lumière, le moindre espoir de grâce, de pardon et de liberté.

Nous avons une volonté de cœur nécessaire mais selon le texte, seul Dieu produit le vouloir et le faire ; nous avons une endurance pour résister et ne pas succomber mais seul Dieu est le moteur de cette résistance.

Je pense que cet espoir de liberté que Dieu offre par l’Esprit, ne peut provenir justement que du miracle de sa grâce et du miracle de la foi liée étroitement à notre volonté.

 

« La perception de la liberté en Christ n’est souvent pas la même que celle qu’on s’imagine être la liberté au sens où la société l’entend.

Là où la société dit « fais ce que tu veux… Tu es toi-même ton propre juge (ta propre autorité) », la Bible, elle, parle de soumission à Dieu le Père…Le chrétien a une paternité ; il est donc soumis au Père d’amour. Dès lors, il agit sous cette autorité et accomplit une volonté plus haute que la sienne. On dit souvent « c’est plus fort que moi… ». Chaque fois que l’on dit cela, c’est qu’il y a un domaine dans lequel nous ne sommes pas libres. Je comparerais bibliquement le manque de liberté à l’esclavage, ce qui va de soi ; mais à l’idolâtrie aussi, c'est-à-dire qu’il y a des idoles dans nos vies qui prennent le pas sur l’œuvre parfaite que veut accomplir le Père en nous. » [9]

 

« Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres. » [10]

 

« En Jésus-Christ, nous avons par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. » [11]

 

Grâce à Lui, nous avons cette liberté de nous approcher de Dieu AVEC CONFIANCE.

 

Le péché pardonné n’est plus un obstacle comme le voile l’était pour le peuple dans le tabernacle de l’ancien testament biblique.

Jésus-Christ nous a réconciliés avec Dieu par son sacrifice.

Par Lui, nous sommes libres en Dieu de nous approcher de lui avec confiance.

 

S’approcher de Lui avec confiance et non pas selon nos pensées et nos désirs.

Voilà la démarche à effectuer !

Saisissez-vous la nuance ?

Liberté ne veut pas dire désobéissance, irrespect de ce que Dieu instaure ; au contraire, puisqu’elle nous amène au cœur de la volonté du Père.

 

Nous sommes libres de nous approcher de Dieu et de devenir dépendants de Lui.

J’aime ce contraste ! Pas vous ?

 

« Je prendrais l’exemple d’un cheval et de son jockey. Le cheval n’est libre de gagner une course que lorsqu’il est soumis à son jockey. S’il résiste à son jockey, il ne gagnera pas la course. Si dans la même mesure, il lui est soumis en perdant sa personnalité, il ne gagnera pas non plus. C’est un savant mélange d’une obéissance qui n’a rien à voir avec la servilité ou la soumission passive, mais c’est de comprendre la personnalité du jockey pour le cheval et vice-versa.

Il est parfois plus facile d’obéir à ce que l’on a perçu de ce que Dieu nous disait, que d’obéir aux impératifs dictés par des hommes. Les hommes ne sont pas parfaits et se trompent. » [12]

 

Il est plus facile de se raccrocher à ce que les hommes ont instauré que de s’en défaire pour aller en tâtonnant à la rencontre de Dieu Lui-même.

Tâtonner peut parfois nous amener vers la délivrance de ces fausses sécurités. Un peu comme l’aveugle ne pouvant bénéficier de la vue, trouve sa direction en faisant totalement confiance à son chien et en sa canne qui le guident.

 

Quelle victoire de réaliser que finalement :

 

Tes pensées ne sont pas nos pensées…

 

Lorsque nous réalisons cela, c’est à ce moment que nos certitudes, nos bases de sécurités, nos appuis sautent ; nous découvrons peut-être que nous étions loin du compte, que nous n’avions pas encore la plus grande victoire dans nos vies ; que ce que nous proclamions n’était peut-être pas ce que Dieu voulait ! Que ce que nous voyions chez les autres n’était simplement que le reflet de nous-mêmes ! Dure réalité ! Que notre vie n’était pas en accord avec Lui, que nos principes et peut-être notre élan n’étaient encore basés que sur notre propre existence.

Quel bilan, quelle tristesse ! En effet, tes pensées ne sont pas nos pensées…

 

Alors que nous pourrions être dans cette tristesse et ce sentiment d’indignité devant notre état, une main nous relève, elle nous entoure d’un amour qui certifie.

 

Je t’ai choisi et non rejeté, n’aie crainte, je t’aime.

Mon amour a commencé pour toi bien avant que tu respires. Je t’ai voulu, je t’ai désiré, je t’ai attendu… Reste sous mon aile où tu pourras souffler, respirer, revivre, reprendre des forces.

Tu peux tout me dire.

Je peux te rendre libre !

Je veux te rendre libre de choisir la vie afin que tu vives !

 

« Sonde-moi, Ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’Eternité ! » [13]

 

Tes plans ne sont peut-être pas les miens

Pardonne-moi !

Pardonne-moi

De ne pas te laisser faire

Et de vouloir trop faire

A ma manière ! [14]

 

Que j’ai soif de ta présence, que j’ai soif de cette source d’eau vive !

Je ne veux pas me contenter de ce que j’ai reçu, de ce que j’ai toujours vu, toujours entendu.

Montre-moi ce qui constitue une entrave à ce que je reçoive ta vie pleinement et ce qui m’empêche de voir ta volonté concrète dans ma vie !

Tout comme Paul, dans la ville de Damas, après trois jours de jeûne, enlève ces écailles de mes yeux ! Délie mes raisonnements par le sacrifice de Jésus, source de libération et de liberté.

Je veux être en présence de ton Esprit, libre de le voir, le sentir œuvrer en moi et autour de moi !

 

« Or le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’esprit du Seigneur, là est la liberté. » [15]

 

« La liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. »[16]

 

Quelle paix dans cette confiance !

 

C’est le seul moyen, il n’y en a pas d’autre, il ne faut pas se leurrer, cela démontre de quelle liberté il s’agit.

 

« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » [17]

 

Que cette liberté puisse régner !

 

Je t’appelle… Viens inonder le désert de ma vie, viens rafraîchir la sécheresse de mon cœur, viens ranimer la flamme de mon âme afin qu’elle revive !

Je veux faire partie de ton alliance et sentir ce parfum de vie qui te représente.

Le parfum de mon âme !

 

« Approchons-nous donc avec un cœur sincère dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. » [18]

 

A chaque instant, il est important d’abandonner toutes nos résistances, nos idées préconçues, nos certitudes. Il est important que constamment nous ayons conscience que nos pensées ne sont peut-être pas ses pensées.

Cela nous offre une ouverture plutôt qu’une fermeture, une perspective plutôt que le néant !

C’est une remise en question continuelle, une remise en question constructive et positive amenant stabilité, fermeté et certitude et non le contraire.

 

« Le moyen de voir par la foi, c’est de fermer les yeux à la raison. » [19]

 

La foi ne commence pas là où l’intelligence s’arrête, mais là où la résistance à Dieu cesse.

 

Le grand acte de foi, c’est quand l’homme décide qu’il n’est pas Dieu.[20]

 

 

[1] Jean 8 :31 à 33.

[2] Jean 8 : 34

[3] Marc 7 : 8 et 9.

[4] Jean 8 : 35

[5] Thierry Ostrini, le 05/07/2002

[6] Rom 6 : 16

[7]Rom 7 : 23.

[8] 2 Pierre 2 : 19.

[9] Thierry Ostrini, le 05/07/2008

[10] Jean 8 : 36

[11] Ephésiens 3 : 12.

[12] Thierry Ostrini, le 05/07/2008

 

[13] Psaume 139 : 23, 24.

[14] D’Arcangelo Christine 07/04/1998

 

[15] 2 Co 3 : 17.

[16] Ephésiens 3 : 12

[17] Romain 8 : 15 et 16.

[18] Hébreux 10 : 22.

[19] Benjamin Franklin – mémoires.

[20] Oliver Holmes  (extrait d'une lettre à William James)

Copyright © Christine & Tonino - Blog Réflexions Encouragements 2019

Politique de Reproduction
Les textes du Blog Réflexions Encouragements peuvent être reproduits, en tout ou en partie, gratuitement, à  condition d'indiquer clairement la source http://christinetoninoreflexionsencouragementscom.over-blog.com, avec lien actif vers notre site. Dans le cas de la reproduction sur un support autre qu'Internet, la mention de l'adresse du Blog Réflexions Encouragements (http://christinetoninoreflexionsencouragementscom.over-blog.com) est exigée.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article