Etude et réflexion sur la première Epître aux Corinthiens (article 5): PAR SA GRACE TOUT RESTE POSSIBLE. L’appel à la communion

PAR SA GRACE TOUT RESTE POSSIBLE (partie 5)

L'appel à la communion : 1 Corinthiens 1.1-9

(Pour rappel les 4 premières parties sont disponible sur cette même page).

Poursuivons notre analyse du verset 9 et tentons de dégager quelques idées intéressantes : « Dieu est fidèle, lui qui vous a appelé à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ notre seigneur ».

Dès lors, posons-nous la question suivante :

QU’EST-CE QUE LA COMMUNION ? »

Intéressons-nous à l’étymologie du mot grec correspondant. Un mot qui est bien souvent traduit de façon diverse dans une même traduction du nouveau testament. La raison est que celui-ci exprime beaucoup de choses. Les deux termes grecs correspondants sont KOINONIA (substantif) et KOINONOS (non commun).

Ces deux termes ont été traduits par communion, contribution, communication, association et administration dans le sens d’intendance. Le nom commun « Koinonos », lui, a le sens d’associés, de compagnon, de partenaire. Tous ces mots ont une seule et même racine « KOINOS », donc un même sens, celui de : « COMMUN ». Vous pouvez retrouver cette expression dans Actes 2.44 : « tout était commun entre eux ».

Le verset nous dit que Dieu est fidèle et qu’il nous a appelé à vivre EN COMMUNION, c’est-à-dire avec toutes choses EN COMMUN avec son Fils JÉSUS-CHRIST.

Le terme commun est, par définition, le contraire d’individuel ou personnel. Lorsque l’on parle donc de commun, nous devons concevoir que le terme fait allusion à ce qui peut SE FAIRE ENSEMBLE, à ce qui peut APPARTENIR A UN ENSEMBLE ou encore à ce qui peut S’APPLIQUER A SON ENSEMBLE, etc.

Dans le nouveau testament, LA MISE EN COMMUN N’EST NI UN DROIT, NI UN DEVOIR, MAIS UN ENGAGEMENT LIBRE, un don, que nous associons à un INTÉRÊT COMMUN (actes 5.4).

Nous contribuons par-là à l’implication collective et à la bonne gestion du projet poursuivi. Dans cette définition, nous retrouvons ici, l’esprit des termes traduisant Koinonia et Koinonos. Cette implication peut être d’ordre relationnel, matériel, financier, spirituel, etc.

Pour exemple, la dîme qui était un devoir dans la loi de Moïse, devient un choix libre et consentant, porté non plus par nos droits et devoirs légaux, mais par la volonté morale de soutenir notre assemblée ou tout autre œuvre missionnaire avec qui nous partageons un intérêt commun, celui du royaume de Dieu.

Puisque la COMMUNION est le fait de S’ASSOCIER, posons-nous la question suivante : DANS CETTE ASSOCIATION, DANS CET APPEL DE DIEU A LA COMMUNION, QUI SONT LES PARTENAIRES ?

Ce texte nous invite à RECONSIDÉRER notre engagement avec Dieu. Nous sommes appelés à être des CHRÉTIENS RESPONSABLES, c’est-à-dire CONSCIENT D’ÊTRE ASSOCIES AVEC CHRIST POUR PARTICIPER A L’ŒUVRE DU PÈRE.

Dans l’expression « Son Fils » Paul rappelle tout de suite le lien existant entre notre Seigneur et Dieu le Père : Il est le FILS DE DIEU dans toute l’étendue du terme. Il est aussi « JÉSUS », reflet de Dieu par qui son amour et son activité ont été manifesté. CHRIST, l’oint de Dieu qui a exécuté et exécute encore ses desseins dans le monde. Il est celui à qui TOUTE AUTORITÉ a été donnée.

DE QUELLE AUTORITÉ PARLONS-NOUS ICI ?

Celle du royaume de Dieu, l’œuvre à laquelle nous sommes APPELÉS A CONTRIBUER en tant qu’ ASSOCIE.

QUI EST LE SECOND ASSOCIE ?

Ici dans le texte, c’est avant tout le chrétien de Corinthe, mais également celui des assemblées environnantes… D’après le verset précédent, l’associé est toute personne faisant partie de l’Église de Dieu, c’est-à-dire tous ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, tous ceux pour qui la grâce de Dieu a été accordée avec toutes les richesses de le la Parole de connaissance.

Conclusion, VOUS ET MOI si nous faisons partie de cette Église.

Dans la vie courante on peut devenir associés avec d’autres dans le domaine des affaires, de la santé, de l’amitié, de la fraternité etc. Ici, par sa parole, Dieu nous invite à nous associer avec lui en partageant en tous points les INTÉRÊTS DU SEIGNEUR, c’est-à-dire tout ce qui concerne le royaume de Dieu, et par là vivre dans une INTIME COMMUNION avec lui.

Ce texte nous invite à RECONSIDÉRER notre engagement avec Dieu. Nous sommes appelés à être des CHRÉTIENS RESPONSABLES, c’est-à-dire CONSCIENT D’ÊTRE ASSOCIES AVEC CHRIST POUR PARTICIPER A L’ŒUVRE DU PÈRE.

Prenons-nous suffisamment consciences de cet engagement, de sa portée dans cette association spirituelle ? Pourquoi assurer cet engagement et comment rester fidèle comme lui le reste envers nous ? Si ce n’est l’amour, quelle autre raison pourrait nous y convaincre ?

à suivre...

Tonino D.

Copyright © Christine & Tonino - Blog Réflexions Encouragements 2017

Politique de Reproduction
Les textes du Blog Réflexions Encouragements peuvent être reproduits, en tout ou en partie, gratuitement, à  condition d'indiquer clairement la source http://christinetoninoreflexionsencouragementscom.over-blog.com, avec lien actif vers notre site. Dans le cas de la reproduction sur un support autre qu'Internet, la mention de l'adresse du Blog Réflexions Encouragements (http://christinetoninoreflexionsencouragementscom.over-blog.com) est exigée.